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06.11.2017 // Débats publics autour de la ville

BIM BAM BOUM, !!! Une métamorphose des métiers de mandataires ?
lundi 06 novembre à 18h30, entrée libre

Débats publics autour du thème de la ville
Organisation : sia section vaud // Plus d'informations sur les Urbanités

Intervenants
Alexandre BLANC
Professeur EPFL, Architecte Fas, bureau Bakker et Blanc architectes associés
Antoine REROLLE
Directeur Ingénierie et membre du Comité de Direction Losinger Marazzi
Régis WIDMER
Architecte, collaborateur de projet, au Laboratoire de Culture Numérique du Projet Architectural, EPFL

Modérateur
Guy NICOLLIER
Architecte EPFL SIA, Pont12 Architectes SA

POINT DE DÉPART
La méthodologie BIM s’impose petit à petit dans la pratique de la construction. Exploitant de façon accrue les possibilités informatiques et permettant un partage interdisciplinaire performant de l’information et de la conception du projet, elle interroge le fonctionnement des bureaux de mandataires et leurs rôles respectifs.

AU SUJET DU POUVOIR
Quel rôle aura l’architecte dans une pratique exploitant l’outil BIM ? Sera-t-il un acteur respecté dans le cadre de ces nouvelles méthodologies de travail ? Gardera-t-il la main sur la maquette numérique ? Sera-t-il en posture de proposition en vue des futures évolutions de l’outil ou la place est-elle déjà occupée par les bureaux techniques et les grandes entreprises de construction, voire les fournisseurs d’éléments de construction ?

AU SUJET DES MÉTIERS (SAVOIRS-FAIRE)
L’évolution des outils informatiques de conception vers des outils de gestion intégrés va-t-elle métamorphoser les métiers des bureaux d’ingénieurs et d’architectes ? Les dessinateurs sont-ils appelés à disparaître au profit de « modeleurs », les techniciens au profit de programmeurs, les métreurs au profit de gérants ? Quels seront les nouveaux métiers du bureau de mandataires ?

AU SUJET DU PHASAGE
La méthodologie BIM permet une information poussée des données techniques très tôt dans le processus de projet. Ce glissement temporel en amont des phases de prestations n’est-il pas contradictoire avec les méthodes usuelles de rémunération (règlements 102 et ss) ? À qui ce glissement profite-il ? Les mandataires ne risquent-ils pas de perdre (encore) des prestations ?

Apéritif au f'ar à l'issue du débat offert par les Amis d’Urbanités